Quand la Ligue de protection des oiseaux (la LPO, présidée par Allain Bougrain-Dubourg) parle de nos amis à plumes, on a plutôt intérêt à l’écouter. Si l’on en croit l’état des lieux sur les risques de disparition des espèces d’oiseaux réalisé en 2011 avec l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) et le Muséum d’histoire naturelle, la situation est préoccupante.
D’abord, on apprend que 568 espèces d’oiseaux ont été recensées en métropole, dont 277 d’oiseaux nicheurs. Parmi ces derniers, 26% sont menacés, soit 73 espèces. Une proportion d’autant plus inquiétante qu’elle n’est que de 12% au niveau mondial. Ainsi, la pie-grièche, le macareux moine, ou le milan royal sont directement menacés, la faute à une pollution omniprésente, au braconnage ou à la réduction de l’habitat naturel des espèces. Pour endiguer le phénomène, la France s’est engagée dans différents plans d’action, suivie par l’Europe elle-même qui a lancé la directive « Oiseaux » dès 1979. Les Etats ne sont cependant pas les seuls à pouvoir agir pour le maintien de la biodiversité, et tout un chacun peut en être un acteur. Comment ? En installant dans son jardin de sont entreprise (si vous avez la chance d’en posséder un) un nichoir à oiseaux.